jeudi 3 mars 2011

Où ont été formés les dirigeants des 500 plus grandes entreprises mondiales?

Où ont été formés les dirigeants des 500 plus grandes entreprises mondiales?

Depuis cinq, l’école des Mines ParisTech publie un « classement international des établissements d’enseignement supérieur » fondé sur leur capacité à former des dirigeants de haut niveau en retenant comme critère exclusif le nombre d’anciens élèves occupant le poste de n°1 exécutif («chief executive officer» ou équivalent). Le tout en partant du classement des 500 plus grandes entreprises internationales du classement « Fortune Global 500 » établi par le magazine Fortune en 2010 à partir du chiffre d’affaires publié par les entreprises mondiales. Une méthodologie proche a d’ailleurs été employée l’année dernière par le magazine “Challenges” pour la France en regardant d’où venaient les personnalités répertoriées dans le Who’s Who, l’annuaire de ceux qui « comptent en France ».

Des approches controversées car jugées élitiste et donnant la part trop belle aux grandes écoles. Pour autant, il faut aussi reconnaître que les critères retenus sont justes et certaines conclusions intéressantes. Par exemple on apprend dans l’étude de l’Ecole des Mines que seules 15 écoles dans le monde ont produit quatre dirigeants ou plus de grandes entreprises, 28 trois dirigeants ou plus et 58 deux dirigeants.

La montée irrésistible des HEC

Dans “Challenges” comme dans le classement des Mines une école s’impose : HEC, quatrième institution d’enseignement supérieur mondiale selon le classement des Mines. Dans “Challenges” Anne-Marie Rocco notait ainsi que si « sur la douzaine de grandes écoles qui forment les futurs dirigeants, le trio de tête (ENA, Polytechnique HEC) n’a pas changé en dix ans (..) HEC a presque doublé le nombre de ses diplômés figurant dans la bible de l’establishment. Les autres écoles de commerce progressent aussi ». Eh oui, en Occident à un establishment longtemps l’apanage des ingénieurs a succédé celui des gestionnaires et des financiers. Ce qui n’est pas du tout le cas d’une Chine toujours dominée par ses ingénieurs.

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